MIPOKA : « ON A BESOIN DE CONTINUER SUR NOTRE DYNAMIQUE »
A quelques jours du face à face avec Cholet, Jean-Michel Mipoka s’est exprimé sur les retrouvailles avec son club formateur :
Tu as connu plusieurs équipes en France mais retrouver son club formateur ça doit être encore plus particulier n’est-ce pas ?
Ça fait maintenant des années que je les retrouve mais c’est vrai que ça fait toujours quelque chose de jouer contre mon club formateur. J’ai passé de très belles années là-bas. Je pense que si je n’avais pas été à Cholet je ne serais jamais devenu pro. Par rapport à tout ce que Jean-François Martin m’a apporté, aujourd’hui c’est clair que sans lui je ne pense pas que je serais devenu professionnel.
La fin du match aller face à Cholet avait été cruelle, est-ce que ça anime encore plus l’esprit de revanche ?
L’esprit de revanche toujours un petit peu mais ça n’est pas ça le plus important aujourd’hui. On a besoin de continuer sur notre dynamique. A l’aller, Cholet est allé chercher sa victoire, nous on l’a un peu laissée filer. On la tenait, on ne peut s’en vouloir qu’à nous-même. À nous de redresser la barre, de faire un meilleur match. En ce moment on monte en régime, la trêve nous a permis de nous ajuster un peu pour faire un grand match contre Cholet.
Comment trouves-tu Cholet cette saison ?
C’est une bonne équipe. Je pense qu’ils ont commencé à se stabiliser au niveau de leur groupe, au niveau de leur effectif. Je pense qu’ils sont un peu dans la même situation que nous, ils veulent aller chercher une place en Play-Offs.
Tu as rendu visite aux enfants de l’hôpital de Dunkerque, est-ce que c’est quelque chose d’important pour toi ce genre d’action citoyenne ?
C’est important. On a vu dans les yeux des enfants et des parents que ça les rendait heureux et que ça comptait. Je suis content de le faire. À leur place, quand j’étais jeune, j’ai eu la chance de rencontrer quelqu’un qui est désormais dans le coin qui est Forrest McKenzie (ancien joueur du BCM). J’avais été heureux de rencontrer un joueur professionnel. Me remémorant ce que j’avais ressenti, je me dis que s’ils peuvent ressentir même la moitié de cela, c’est déjà beaucoup.