ADAM MOKOKA : « LES JOUEURS ME PRENNENT SOUS LEUR AILE »
Après six matchs de championnat, Adam Mokoka nous a livré ses premières impressions sur sa première saison professionnelle :
TU AS VÉCU TES PREMIERS MATCHS EN TANT QUE JOUEUR PROFESSIONNEL, COMMENT ÇA S’EST PASSÉ ?
On a commencé par des résultats négatifs avec quatre défaites donc ça ne permettait pas de m’épanouir pleinement. Avec la victoire contre Pau-Lacq-Orthez puis à Chalon-sur-Saône, ça nous met dans une nouvelle dynamique et ça permet à tout le monde de pouvoir déstresser et jouer plus librement. Ces premiers matchs, c’était un peu la retenue, il fallait surtout des résultats. Là on peut commencer à vraiment exploiter tout ce que l’on fait à l’entrainement et s’épanouir.
COMMENT EST L’AMBIANCE DanS L’ÉQUIPE ?
Elle est très bien, à l’entrainement et en dehors. À l’entrainement, on bosse vraiment très dur. L’intensité et l’enthousiasme sont là. Tout le monde rigole, se chambre un peu, ça met une bonne dynamique, vraiment tout le monde s’entend bien. On a vraiment un bon groupe.
TU ES LE PLUS JEUNE DE L’ÉQUIPE PARMI LES JOUEURS PROFESSIONNELS, SENS-TU QUE TES COÉQUIPIERS TE PRENNENT SOUS LEUR AILE ?
Oui, les joueurs me prennent sous leur aile, ils me donnent tous des conseils. Je discute beaucoup avec eux, il y a des joueurs d’expérience comme Jean-Mi (Mipoka) qui a fait beaucoup de clubs et une longue carrière, Nando (Raposo) aussi. Nando ça fait deux ans que je le connais en plus. Ils me prennent sous leur aile et ils n’hésitent pas à me recadrer, à dire quand c’est bien, quand c’est mal, à me donner des conseils…
CONNAIS-TU UN PEU CETTE ÉQUIPE D’ANTIBES ?
Je connais certains joueurs comme Paul Rigot qui était à Monaco l’an dernier. Maintenant il est à Antibes. Je vais le retrouver, je jouais contre lui quand il était en Espoir avec Limoges. Ça va être intéressant.
TES DIFFÉRENTES EXPÉRIENCES AVEC LES EQUIPES DE FRANCE JEUNES T’ONT-ELLES AIDÉ À ABORDER CES PREMIERS MATCHS PROS ?
Oui, les Equipes de France ça apporte une certaine expérience internationale. Ça t’apporte un plus que tu peux utiliser avec le monde professionnel. Par exemple, je peux plus utiliser mon expérience avec l’Equipe de France que celle avec les Espoirs car c’est différent, le niveau est différent.
COMMENT RESSENS-TU L’AMBIANCE DE SPORTICA AVEC LE MUR ORANGE QUI A ÉTÉ MIS EN PLACE CETTE SAISON ?
C’est super ! Surtout le dernier match à domicile face à Pau-Lacq-Orthez, c’était vraiment une belle ambiance hormis le début de match où les supporters ont voulu montrer leur mécontentement après nos quatre défaites. Le public nous a véritablement aidé dans cette victoire, il nous a porté quand on commençait à revenir et qu’on est repassé devant, ça nous a vraiment boosté. Ça nous donne beaucoup d’adrénaline quand on se sent poussé par notre public. Que tout le monde se mette en orange, c’est un véritable plus.
QUELLES ONT ÉTÉ LES PLUS GROSSES DIFFICULTÉS QUE TU AS RESSENTI POUR CES PREMIERS PAS EN PRO ?
Je dirais le changement de rôle. Tu passes d’Espoir à Pro, c’est une grosse transition et le rôle que j’avais en Espoir n’est pas du tout le même que celui que j’ai en Pro. Du coup, il fallait faire certaines adaptations. C’était un peu compliqué surtout au niveau de l’exigence et de la concentration. On doit être deux fois plus concentré et deux fois plus exigeant.