A la découverte de Maxence Flandrin
C’est un nouveau visage sur le banc des pros mais il est déjà bien connu au club. A 35 ans, Maxence Flandrin a réintégré cet été le staff de l’équipe première en tant que préparateur physique et deuxième assistant aux côtés de Sébastien Devos. Jusqu’à ce jour, il était le chef d’orchestre des U18 durant 6 saisons.
Son nom n’était pas inconnu au BCM avant son arrivée. Flandrin. Mais pour la petite histoire, aucun lien de parenté ne lie Maxence au regretté Maurice, l’un des membres fondateurs du BCM. Autre point commun entre les deux hommes, ils partagent le même amour pour le club. Travailleur de l’ombre, Maxence œuvre tous les jours à ce que les Maritimes se trouvent dans les meilleures dispositions physiques avant d’entamer chaque rendez-vous. Le physique d’une part mais aussi le côté psychologique avec cette volonté de mettre les Maritimes en confiance.
Pour en arriver à cette aventure avec le groupe professionnel, Maxence a fait ses gammes au Centre de Formation avec la double casquette préparateur physique – coach U18. La saison 2021-2022 restera pendant longtemps gravée avec une finale de Coupe de France à l’Accor Arena avec les U17 et un quart de finale de championnat avec les U18. « Je retiens énormément d’apprentissage au cours de ces années au Centre de Formation avec notamment plusieurs années auprès de Christophe (Millois) et Quentin (Wadoux, désormais coach N2 au Mans JALT). J’ai pu côtoyer aussi le groupe pro durant ces 6 années en les observant. Sportivement je retiens forcément la finale de l’an dernier, ça a été une occasion de tourner la page pour enchainer sur un nouveau projet. J’aurais préféré une victoire ou alors aller plus loin en championnat avec un Final Four mais je suis satisfait que ces jeunes aient vécu cette expérience car ils le méritaient. Je retiens aussi tous les joueurs qui sont passés par le Centre. C’est une belle récompense en tant que formateur quand des joueurs s’épanouissent ensuite dans leur carrière. C’est notre principal objectif, tout en essayant de les éduquer car on sait très bien qu’ils ne sortiront pas tous pros. On croise des joueurs qui jouent en N3 et N2 qui gardent des habitudes de travail qu’on leur a inculpé. Une routine, prendre soin de son hygiène de vie, c’est une récompense pour nous. »
Retrouvez-le dès demain pour la réception de Dijon à Sportica.
