Pape Sy : « J’ai envie de gagner des titres ici »
Cette année, Pape Sy va vivre sa quatrième saison au BCM. Le club maritime deviendra ainsi l’équipe professionnelle au sein de laquelle l’arrière aura passé le plus de temps. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que Pape revient sur les terres nordistes :
Comment vis-tu ton retour au BCM ?
Je le vis très bien parce que j’ai beaucoup de très bons souvenirs ici. Je suis très très content de revenir dans le Nord. J’ai hâte de retrouver les supporters, l’ambiance et puis les coéquipiers. J’ai eu l’opportunité de travailler avec Eric (Bartecheky) étant plus jeune. Je passais pro au Havre, et lui était assistant de Christian Monschau. J’avais eu de très bonnes relations avec lui à cette époque-là. Au fur et à mesure des années, on se cotoyait, on a gardé contact. L’opportunité s’est présentée de re-bosser ensemble ici au BCM, un endroit que je connais bien et avec justement une personne avec qui j’ai une bonne relation. Ça a fonctionné, je suis content de ça.
L’une des motivations de revenir aussi c’est que je n’ai rien gagné ici. C’est le club où j’ai passé le plus de temps, on a joué des finales mais on n’a pas décroché de titre. Je suis revanchard vis-à-vis de ça, j’ai envie de gagner des titres ici !
Quels sont les plus beaux souvenirs que tu gardes au BCM ?
Il y en a beaucoup. Là c’est mon troisième passage. Sur la première année, je retiens le groupe, sur et en dehors du terrain. J’ai toujours eu de bonnes relations avec les gens qui s’occupent du club tout autour, le staff, l’organisation… Encore une fois c’est un plaisir pour moi de revenir par rapport à ça. Et puis l’ambiance à Sportica. Je sais que sur la première année c’était encore plus parlant car on a eu énormément de victoires, l’ambiance était encore plus énorme. Sur mon deuxième passage aussi, j’ai toujours eu un bon contact avec Sportica. C’est un réel plaisir de revenir ici.
Tu es désormais rodé en France, peux-tu dire avec du recul que c’est un public chaleureux et accueillant ici ?
Oui clairement. Je ne vais pas dire que c’est la seule raison de mon retour mais ça fait partie des raisons pour lesquelles je reviens. C’est sûr que sur les dernières années ça a été plus compliqué, mais forcément, ça fait partie du sport, il y a des hauts et des bas. On va essayer de redresser la barre et de remettre le BCM à sa place.
Tu étais parti depuis trois saisons, comment se sont passées ces trois saisons ?
On va dire mitigé. A Strasbourg j’ai vécu de bonnes expériences collectivement. J’ai eu la chance de faire une finale et une demi-finale de championnat. Mais j’ai eu une assez grosse blessure aussi. J’ai vécu pas mal de choses là-bas mais individuellement je n’ai pas vraiment réussi à m’épanouir. Il y avait cette frustration. Je pense que c’est ce qui a expliqué un peu mon choix d’aller à Cholet et de pouvoir retrouver un peu de plaisir individuel, de pouvoir m’exprimer plus librement. Après à Cholet, ce qui était compliqué, c’était le collectif. Collectivement ça a été une année difficile malgré la satisfaction d’avoir maintenu Cholet en première division. C’est un club qui est historique dans le championnat de France. J’aurais été très déçu de vivre une descente avec le CB. C’est une maigre satisfaction mais c’est une satisfaction quand même.
Connais-tu tes futurs coéquipiers ?
Je connais tous les Français, ça fait un petit moment maintenant que je suis dans le championnat donc je les côtoie. J’ai eu la chance de jouer avec Alain (Koffi) par exemple. Jean-Mi (Mipoka) je le connais aussi. Benjamin (Sene) et Bang (Fofana) pareil. Forcément ce sont des mecs que je croise et avec qui j’ai un bon feeling, une bonne relation. C’est plutôt cool par rapport à ça. Avec Bangaly on s’est croisé au Havre, on s’est croisé à Strasbourg mais on n’a jamais joué ensemble.
Es-tu encore en contact avec des joueurs de l’époque du BCM ?
Oui. A peu près tous. J’ai vraiment vécu de très belles saisons ici. Ça inclue le groupe avec lequel on était sur le terrain. A chaque fois qu’on se recroise on se reparle de ces années au BCM. Je sais qu’à chaque fois que je suis passé ici, j’ai gardé des contacts avec les joueurs et pas que les Français. Il y en a un qui me vient à l’esprit, Graham Brown, avec qui j’ai joué ici lors de mon deuxième passage, j’ai gardé un bon contact avec lui aussi. Cet été, j’ai été à New-York, j’ai été voir Coleman Collins, on a mangé ensemble.